Le Triumvirat
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Les Gardiens du Tombeau et les Mercenarii de l'UNIQUE
 
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 GENESE D'UN TUEUR

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AuteurMessage
johny
Maître gardien
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johny


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MessageSujet: GENESE D'UN TUEUR   GENESE D'UN TUEUR EmptyJeu 27 Avr - 5:13

GENESE D’UN TUEUR



Le soleil se levait sur la plaine jonchée de cadavre et de morceaux de carlingue encore fumant. Le contraste entre la beauté naturelle des lieux et les reste des combats de la nuit était saisissant.

Un silence assourdissant planait ; Même les feuilles des rares arbres encore debout semblaient éviter de bouger sous le vent afin de ne pas perturber la magie de l’instant… Puis soudain, un râle d’agonie se fit entendre. C’est à ce moment précis que Johny mit fin aux quelques instant de contemplation qu’il venait de s’accorder.

Il était temps de finir le travail, d’achever ce qui devait l’être, d’exécuter la sentence…

- « Qui es-tu, mon dieu qui es-tu ? ». L’homme qui venait de prononcer ces paroles n’en avait plus pour très longtemps à vivre.

- « Dieu… Oui, dans ces moments là on aimerai bien qu’il soit de notre côté, hein vieil homme ? ». « Qui suis-je, es-tu sur de réellement vouloir une réponse à ta question ? Es-tu certain d’être capable de plonger ce qu’il reste de ton âme dans mes ténèbres afin d’obtenir la réponse à cette question ? » Devant le silence du vieillard, Johny ne put s’empécher d’esquisser un sourire. C’était chaque fois la même rengaine : Tous voulaient savoir, mais aucun n’avait le courage d’affronter son regard…

- « Oui je veux une réponse, je veux connaître celui qui va mettre un terme à ce long voyage que fut ma vie. Tu me dois bien cela, toi qui vient de réduire en cendres mon royaume, toi qui vient d’abattre un à un mes plus fidèles serviteurs, toi qui a achevé sans la moindre clémence toute ma descendance. »

- « Je ne te dois rien vieil homme, mais je dois bien reconnaître que l’idée de lire la terreur dans ton regard une fois que tu sauras ce que je suis et pourquoi j’ai fait ce qui devait être fait, me ravi… Prépares toi vieil homme ! Prépares toi à apprendre ce que nul homme avant toi n’as appris, prépares toi surtout à souffrir mille morts pour cela ! ». Et sans hésiter, Johny plongea son regard rouge sang dans celui du vieillard…

Un déluge de violence, de souffrance, de haine submerge tout à coup le vieil homme… Il voit, oh oui, il voit ! Johny, jeune Seigneur Indépendant, emplit de gentillesse et de générosité, jouant et riant avec sa femme et ses enfants. Un flash. Johny quelques années plus tard, le cadavre des siens à ses pieds, tous exterminés par des soldats de l’Empire. Une larme coule sur sa joue, une larme rouge sang… Un flash. Johny égorgeant, éviscérant à tour de bras ces même soldats. Un flash. Johny, un peu plus âgé, maintenant mercenaire au service du plus offrant. La Guilde des Marchands, La Fondation, et des tueries, des dizaine de tueries, et à chaque fois ces larmes rouge sang sur son visage… Dernier flash. Johny au commande de son croiseur rongé par le remord, s’écrasant volontairement sur le sol de ce qui fût la plus magnifique planète de tout l’univers, baptisée « Terre » par les anciens. Johny, sortant des décombres de son appareil, le visage atrocement brûlé, hurlant de douleur, réclamant cette mort qui ne veut pas de lui. Puis le silence… Et soudain une voix. Une voix qui l’appelle, qui lui montre le chemin. Il entre dans cette grotte, descend ces centaines de marches taillées dans la roche, et là, au pied de ce gigantesque escalier… Un tombeau. Et au pied de ce tombeau, un homme. Johny s’approche, prêt à frapper, à tuer une fois encore. L’homme se retourne, le regarde fixement et lui dit : « Je suis Sir Duncan. Une nouvelle vie commence ici pour toi aujourd’hui. Nous sommes désormais lié Johny car l’Unique l’a voulu, et ce que veut l’Unique, nul ne peut s’y opposer. »
A cet instant précis, les pieds de Johny ne touche plus le sol. Il entre en transe. Son corps est traversé par des dizaines d’éclairs , son visage cicatrise comme par magie, et ses yeux deviennent un océan de sang… Quand il reprend ses esprits, la mutation est achevé : La puissance de l’Unique coule désormais dans ses veines. Il repart avec Sir Duncan, et pour la première fois depuis bien longtemps il se sent serein, apaisé.

Nouveau flash. Johny est maintenant membre des Wraith, il est leur Premier Gardien et a pour charge de surveiller le tombeau et d’exécuter la volonté de l’Unique. Et des tueries, toujours des tueries, mais cette fois aucune larme, aucun remord ; Toute cette souffrance n’est plus que plaisir car l’Unique veut qu’il en soit ainsi. Nouveau flash. Johny est maintenant membre du Triumvirat. Ses frères Wraith sont toujours à ses côtés, mais d’autres les ont rejoints pour former la plus importante confrérie de cet univers.

Le vieil homme reprend soudain ses esprits. Il pleure. Ce qu’il vient de voir, personne avant lui ne l’a jamais vu. Il sait maintenant qui est celui qui va mettre un terme à son existence. Il sait et il pleure. Il sait maintenant qu’à aucun moment lui et les siens n’avaient la moindre chance de survivre, car il a maintenant compris que Johny ne peut pas mourir, que rien ne peut l’atteindre ni même l’affaiblir. Mais surtout, il sait à présent pourquoi son peuple a été exterminé : Uniquement car tel était le bon vouloir de Johny. Juste cela, rien de plus…

- « Es-tu maintenant satisfait vieil homme ? Ce que je lis dans ton regard me laisse à croire que satisfait n’est pas le terme le plus approprié, mais je suis certain que cela t’apaisera de savoir que j’ai pris un grand plaisir à anéantir toute trace de ta misérable existence… » Et Johny éclate de rire. Un rire glacial. Et se faisant il transperce le cœur du vieillard avec son poignard.

Il monte dans son vaisseau, sans même jeter un dernier regard sur sa victime. Il connecte son holo-transmetteur et entre en communication avec Zardan.

- « Désolé pour le retard, j’ai été quelque peu retardé par des broutilles chemin faisant… »

- « C’est toujours pareil avec toi Johny ! Tu me fixes un rendez-vous et tu te pointes avec 8h de retard ! Y’en a marre ! Quand cesseras-tu de t’amuser bon sang! Au cas où tu l’aurai oublié, nous avons du pain sur la planche ! »

- « Ah oui, c’est vrai… J’avais oublié cette colonie de pseudo scientifique… Comment se font-ils appeler déjà ? Les taupes… Les Archéautes… Ah oui, j’y suis, Les Archéonautes. Bon j’y vais, mais si les frère du Trium et toi voulez vous amuser un peu, vous avez intérêt à vous dépêcher, sinon à votre arrivée il ne restera que des cadavres… ».
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